Initié en 2014, sous l’impulsion du FabLab de Barcelone, le mouvement FabCity réunit des territoires, des Villes aux Régions, qui coopèrent à l’échelle internationale pour concevoir et prototyper de nouveaux modèles urbains résilients, s’appuyant, entre autre, sur les pratiques des FabLabs.
41 territoires, au niveau international, coopèrent dans le cadre des FabCities. En France, le LabFab étendu et Rennes Métropole y participent avec la Ville de Paris, Brest Métropole, Montpellier Agglomération, Valence Romans Agglomération, Toulouse Métropole, la Région Occitanie ou encore la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui échangent et coopèrent autour de projets liés à l’éducation, la relocalisation industrielle, l’alimentation, le développement d’économies circulaires, etc., grâce aux outils numériques avec les villes d’Amsterdam, Barcelone, Montréal, Sao Paulo, Mexico, Shenzhen ou encore Seoul.
L’objectif de ce réseau est, au-delà de l’aspect très prospectif dans lequel la démarche s’engage pour une résilience des villes à l’horizon 2054, d’expérimenter, documenter et essaimer des pratiques et projets ; ceux-ci favorisant le développement d’une économie circulaire, afin de sortir d’un modèle appelé ** »product in – trash out »** (où l’ensemble de nos consommations sont massivement importées et dont les déchets sont exportés), à un modèle de territoires ** »data in – data out »** qui s’appuie sur des ressources matérielles locales et des ressources numériques internationales pour répondre aux besoins locaux de consommation.
Cette approche, multiscalaire, aborde l’enjeu de relocalisation ou de développement de projets suivant les filières, ainsi, une filière de composants électroniques est plutôt imaginé à l’échelle nationale ou continentale, là où le développement des pédagogies par le Faire s’organise à des échelles de quartier ou de villes.
Par les vingts LabFabs et leurs pratiques, la FabCity de Rennes Métropole s’incarne autour de trois sujets :
– la coopération entre les autorités et la société civile ;
– le développement d’un système basé sur l' »apprentissage par le Faire » ;
– le développement d’une industrie locale s’appuyant sur le réseau local et global des FabLabs.
Depuis 2018, l’association BUG et Communautique à Montréal ont contribué à développer des projets et des outils destinés à valoriser ce modèle plus vertueux en direction des élus comme du grand public.
Plusieurs vidéos ont été tournées pendant l’événement Fab City Summit Montréal 2020, sur différents sujets :
– les algorithmes et leur utilisation
– présentation d’un jeu de cartes Fab Citizen
– atelier capteurs citoyens
En 2021, un hackathon sur ces thématiques devrait voir le jour et continuer d’essaimer différents projets sur nos territoires respectifs.