Mercredi 20 décembre a eu lieu un atelier Ambassad’Eau au Teaching Lab de l’Université de Rennes (merci Camille pour l’accueil !)
Ambassad’Eau : Késako ? (…c’est quoi).
=> Vous connaissez Ambassad’Air ? > Et les nombreux ateliers et capteurs installés sur le territoire, qui permettent de produire des données sur la qualité de l’air, et notamment la mesure des particules fines. Lien vers la page Wiki-Rennes sur les capteurs citoyens pour mesurer la qualité de l’Air.
=> Vous connaissez peut-être Ambassad’Ondes ? > Il s’agit d’une balade urbaine pour découvrir et se questionner sur l’environnement électromagnétique et l’impact des usages de la téléphonie mobile. Lien vers la page Wiki-Rennes Ambassad’Ondes.
Ambassad’Eau est donc un nouvel atelier qui a pour but de mieux appréhender l’eau, bien commun.
L’eau permet la vie et façonne nos paysages. Durant l’atelier, nous avons mesuré la qualité de l’eau avec sa concentration en nitrate. Il s’agit d’un élément chimique naturel nécessaire au vivant. Le nitrate mesuré permet aussi de suivre les chemins de l’eau : sa concentration permet de comprendre les circulations de l’eau, en surface et souterrain. Mieux comprendre le nitrate présent dans l’eau, c’est aussi s’expérimenter à la mesure, aux données et à leur interprétation en utilisant des outils numériques.
Et surtout se faire plaisir et ne pas hésiter à poser des questions.
Cinq Fab Managers avec une diversité de compétences étaient présents pour expérimenter cet atelier Ambassad’Eau , pour l’améliorer, et préparer des futures séances avec divers publics. Chacun est venu avec un échantillon d’eau dans un récipient rempli en début de matinée. Cela permet d’avoir 5 mesures sur le territoire.
Le déroulé de l’atelier a été préalablement conçu avec des spécialistes, chercheurs sur la qualité de l’eau, et aussi sociologue dans la continuité des travaux entrepris sur les littératies. Comme pour Ambassad’Air, une fiche accompagne les participants pour effectuer une mesure et permet un déroulé par étapes.
Après avoir trempé pendant 1 seconde sa bandelette de test, effectué la pichenette que l’on peut qualifier de « geste technique« , il faut attendre 1 minute pour visualiser la couleur apparue et la positionner sur la « carte des légendes« . On utilise ensuite un smartphone équipé de l’application AQUALITY. Le capteur photographique du téléphone agit comme un scan et le programme de l’application permet de préciser la mesure, de traiter les données et de les visualiser sur une carte.
Les photos ci-dessous ne seront certainement pas suffisantes pour répondre aux questions. Il va falloir venir participer à un atelier !
Car ce parcours actif fait rencontrer des compétences dans le domaine de l’eau et aussi du numérique, tout en incitant les participants à élargir grâce à leurs remarques questions.
En étant contributeur.trice au projet Ambassad’Eau, vous pourrez faire valoir cette participation grâce à un badge numérique conçu spécialement (open badges de compétence). Compétences identifiées : Cycle hydrologique, chemins de l’eau – Le Nitrate dans l’eau – Effectuer et comprendre une mesure de qualité de l’eau – Utiliser une application avec un Smartphone pour remonter une mesure vers une base de données – Visualiser et interpréter des données de l’eau sur une carte.
Prochainement, quelques dates d’ateliers seront proposées.
L’article sur Wiki-Rennes va être progressivement documenté, en licence libre, à partir des expériences vécues durant les ateliers : Wiki-Rennes Ambassad’Eau.
Note : Ambassad’Eau vient alimenter le programme de recherche CAPARSY (sciences participatives dans le but de construire des relations symétriques citoyens-chercheurs). Cette recherche est financée par la mission MITI du CNRS (MITI = Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires). Le programme CAPARSY s’inscrit dans le contexte de la reconquête de la qualité de l’eau en Bretagne. Il s’agit d’élaborer une méthodologie portant sur la mesure des concentrations de nitrate et sur l’interprétation des données : que chaque utilisateur puisse rendre signicatives ces informations selon son univers cognitif dans une démarche d’inclusivité.
Remerciements aux chercheurs associés au programme : Véronique van Tilbeurgh, Espaces et sociétés ; Laurent Longuevergne, Géosciences Rennes ; Maryse Carmes, CNAM, laboratoire Dispositifs d’information et de communication à l’ère numérique (Dicen-IDF); Marie Jo Menozzi, Ethnozzi ; Luc Aquilina, Alain Crave, Gérard Gruau, Géosciences Rennes ; Simon Dufour, Littoral, environnement, télédétection, géomatique (LETG, UMR 6554, CNRS / Université Rennes 2) ; Anne Jaffrézic, UMR SAS ; Mélanie Congretel, Espaces et sociétés.